Le 18 décembre 2013, le docteur Dominique Huez, médecin du travail, comparaissait à Orléans devant la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins. Il était mis en cause par une entreprise de sous-traitance de l’industrie nucléaire, Orys, qui lui reprochait d’avoir établi un certificat médical attestant du lien entre travail et santé, et qui selon elle n’aurait pas la forme convenable.Cette mise en cause s’inscrit dans une stratégie patronale concertée au niveau national, visant à décourager les médecins (du travail et autres) d’établir des certificats attestant des liens entre travail et santé.
Dominique Huez est défendu par Maîtres Teissonnière et Topaloff, qui ont plaidé l’irrecevabilité de la plainte déposée par un employeur. Se sont aussi succédé à la barre plusieurs témoins appelés par Dominique Huez : Christophe Dejours, Alain Carré, Bernard Cassou, Michel Lallier. Loin de défendre l’indépendance du médecin, l’Ordre des médecins s’est associé de manière très regrettable à la plainte de l’entreprise.
Articles de presse :
Nouvelle République du Centre, Indre-et-Loire, 19/12
Déroulement de l’audience :
Compte-rendu de l’audience du 18/12
Projet de déclaration de Dominique Huez
Déclaration finale de Dominique Huez
Lettre-résumé du Comité régional de la CGT Centre sur le procès
Compte-rendu de l’audience du 18/12