Le procès AZF TOTAL qui s’est ouvert à Paris la semaine dernière illustre la capacité des multinationales à tenter indéfiniment de nier leurs responsabilités dans les désastres sanitaires et environnementaux devant le juge pénal. Condamnée en 1e instance puis en cour d’appel, la filiale AZF du groupe Total et son directeur, Monsieur Biechlin, ont obtenu de la cour de Cassation qu’elle casse le jugement et désigne la cour d’appel de paris pour un second procès.
L’association Henri Pézerat soutient la démarche de la fédération chimie, partie civile au procès, et s’associe à l’analyse présentée dans l’intervention ci-dessous.