Jean-Marie Birbès
17 mars 2020
Le capitalisme est responsable du terrorisme par son comportement
agressif envers les peuples, par l’accaparement des biens et des énergies fossiles. Les conséquences dramatiques des guerres passées ont conduit certains pays à s’effondrer créant ainsi des espaces libres pour les diffusions du terrorisme.
Le capitalisme est responsable de la diffusion massive du coronavirus par la mondialisation ultra libérale qui au nom du profit a délocalisé les lieux de productions nous rendant dépendants des relations du monde. Comme l’amiante, ce sont des crimes lucratifs.
Comme les tempêtes liées au dérèglement climatique, les conséquences se
traduisent par une maltraitance des plus faibles. Nous continuons comme si tout nous semblait éternel. Les décisions des gens qui nous gouvernent portent atteinte à notre liberté. Dans le cas du coronavirus, nous ne pouvons que nous contraindre à respecter les règles. Mais rien ne nous empêche de nous organiser pour résister et préparer les lendemains. Car une fois passée la grande peur, il est vraisemblable que rien ne change, jusqu’à la prochaine crise qui sera bien évident plus catastrophique que la précédente.
Il est préférable d’utiliser ce temps en suspension de nos activités pour nous
pencher sur les raisons de tout cela et surtout y trouver remède. A l’exemple du conseil national de la résistance, il serait judicieux d’élaborer un programme pour définir les priorités et les changements que cela induit.
Je lance un appel à chacun pour ne pas tomber dans la déprime mais pour
au contraire mettre à profit ce temps pour échanger. Faire la bonne analyse de la situation présente nous permettra de trouver le bon chemin à suivre pour l’avenir de nos enfants.
Nous nous croyions éternels…. Les crises jusqu’à présent, en dehors des
conséquences du terrorisme, se trouvaient loin de nous mais le monde est global et notre planète est petite. Nous sommes confrontés à notre tour à une crise majeure.
C’est un infiniment petit qui bloque l’engrenage de notre société basée sur
l’accumulation du profit, (quand on sait qu’à ce niveau) tout est interdépendant et soumis aux principes de l’incertitude. Les conséquences se voient au niveau macro-économique et sociétal, (peut-être une piste de réflexion pour trouver le chemin qui relierait les théories de physiques quantiques à la théorie de la relativité) un peu d’humour pour alléger le texte.
Aujourd’hui nous ne devons pas nous soucier uniquement de nous-mêmes,
le repli n’est pas une solution. Les pulsions mortifères sont en route, à nous de soutenir celles qui vont vers la beauté et la vie.
Le monde souffre d’un virus porteur de mort : hier matin, mon voisin sur son tracteur désherbait les talus le long de la route ; content sur sa machine, il était en train de répandre la mort pour toutes ces plantes qui se levaient à l’appel de la vie et du printemps. Comme le chasseur qui ne tue plus pour se nourrir mais pour le plaisir, tout est dévoyé. Cette vision m’a profondément choqué.
C’est une image significative. Pour faire allusion au Seigneur des Anneaux, les forces du Mordor sont à l’œuvre, seule l’union autour de tout ce qui fait la vie sur cette planète peut nous permettre de gagner « la guerre » que notre président a annoncé plusieurs fois sur les antennes publiques.
Le fascisme nous guette par son bras principal qui est le populisme, ne
tombons pas dans la simplicité, mais recherchons ce qui nous permettra de
rebondir et de créer une société viable pour tous en tenant compte de tout ce qui est vivant sur notre belle planète.
Ce texte a pour ambition que chacun s’en empare et le modifie le
commente et le fasse vivre. Je n’ai peut-être pas raison, mais ce qui est sûr c’est que c’est un bon moyen pour s’approprier ce qui se passe (en ce moment) et ne pas sombrer dans une forme de fatalisme ou d’abandon.
Vive la vie, vive l’amour et vive la lutte.