Entre le 12 et 15 mai 2015, les membres de la Convention de Rotterdam (RC), réunis à Genève lors de la 7e Conférence des Parties (COP7), auront une fois de plus à examiner si l’amiante chrysotile doit être mis sur une liste de produits chimiques dangereux. L’inclusion d’une substance à l’annexe III de la Convention n’est pas une interdiction; c’est la première étape pour s’assurer que les pays importateurs reçoivent l’information dont ils ont besoin pour évaluer si leur état peut organiser en toute sécurité l’usage de cette substance ou des produits en contenant.
La question du chrysotile n’a pas seulement absorbé beaucoup de temps de discussion lors de COP précédentes, au cours desquelles des progrès ont été bloqués à quatre reprises par le lobby de l’amiante, en premier lieu sous la houlette du Canada et maintenant de la Russie. Ce blocage menace aussi la viabilité d’une Convention des Nations Unies bien nécessaire, puisque conçue pour protéger la santé humaine et l’environnement. (see: Chrysotile Asbestos: Hazardous to Humans, Deadly to the Rotterdam Convention).
article original (en anglais) : http://www.ibasecretariat.org/lka-who-is-informing-the-uns-asbestos-debate.php.